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Renault Clio 2 V6 au lever du soleil en montagne

Clio 2 V6 : zoom sur une figure emblématique du sport automobile

Un coup de volant, et c’est tout un pan du sport automobile français qui surgit. En 2000, Renault ose l’inédit : une citadine transformée en bête de course, moteur central arrière, réservée à une poignée d’initiés. Moins de 3000 exemplaires verront le jour, chacun incarnant le refus du compromis au profit d’un tempérament sans filtre.

Cette Clio atypique, née d’un partenariat entre Renault et TWR, a défait les conventions dès les premiers croquis. Homologuer un tel ovni sur route n’avait rien d’un parcours balisé. Il a fallu convaincre, s’imposer, jouer sur tous les leviers pour que ce projet prenne vie. Et c’est avec une insolence mesurée mais assumée que la Clio 2 V6 s’est imposée, traçant sa route très loin des habitudes des constructeurs généralistes.

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Clio 2 V6 : pourquoi cette sportive fascine toujours autant ?

La Clio 2 V6 refuse toute forme de normalisation. Quand Renault décide à la fin du siècle dernier d’installer un V6 3 litres au cœur d’une citadine, la démarche se fait résolument provocatrice. Le souvenir de la R5 Turbo s’invite naturellement dans l’histoire : la V6 s’inscrit dans la lignée des folies de Renault Sport, là où le compromis n’est pas à l’ordre du jour. Deux modèles se succèdent :

  • la première, assemblée chez TWR en Suède, s’équipe de 230 chevaux,
  • la seconde, produite à Dieppe, affûte ses réglages et grimpe à 255 chevaux.

Ce parti pris, réservé à l’ordinaire aux voitures d’exception, bouleverse les repères du segment. La Clio V6 demande de l’attachement, et parfois, elle daigne se laisser apprivoiser. Les essais de BlogAutomobile et Automobile-sportive.com témoignent d’une expérience à part : look musclé, réponses franches, caractère évident.

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Ce modèle impressionne par certains atouts majeurs, que voici :

  • gabarit spectaculaire, performances sans politesse, rareté pleinement assumée.

Son magnétisme ne faiblit pas, même sur les stands d’événements prestigieux comme les Belles Champenoises de Reims ou le Salon des Youngtimers de Cambrai : chaque apparition attire invariablement les regards.

Le temps passe, mais la valeur de cette voiture de collection ne fait que grimper. Posséder un exemplaire, c’est rejoindre une communauté soudée de passionnés, notamment actifs sur le Forum Clio V6 Passion. En France, on n’a jamais laissé de côté l’appétit pour les paris techniques osés. Clubs, blogs, réunions : la Clio V6 galvanise toujours ceux qui aiment la mécanique pure et forte en sensations.

Un design et une mécanique hors normes pour l’époque

Aucune chance de confondre la Clio V6 avec la moindre citadine. Le trait d’Axel Breun s’impose, radical et sans concession. Les éléments de style et de technique qui forgent son identité sautent immédiatement aux yeux :

  • ailes larges, prises d’air proéminentes, boucliers singuliers, voies élargies.

Derrière ce physique trapu, la Clio V6 accumule les partis pris assumés :

  • suppression de la banquette arrière, coffre sacrifié, nouvelle architecture pour loger ce fameux moteur central arrière.

Dans les dessous, la synergie Renault Sport, TWR prend tout son sens. Le V6 ES9, venu du stock PSA-Renault, loge pile derrière les sièges, un emplacement insolite pour une citadine. Produite d’abord à Udevalla puis à Dieppe, la Clio V6 se décline ainsi :

  • 230 chevaux pour la première mouture (2000-2002),
  • 255 chevaux pour la deuxième (2003-2005).

Sur la phase 2, le 0 à 100 km/h tombe en 6,3 secondes : cette sportive n’a jamais été pensée pour une prise en mains tranquille.

  • Ici, la conduite séduit les amateurs de défi.

La version Clio V6 Trophy pousse la folie encore plus loin, conçue pour l’antichambre des Grands Prix :

  • structure allégée, châssis renforcé, jusqu’à 280 chevaux revendiqués.

Michelin fournit les Pilot Sport de série, le châssis avale sans broncher la fougue du bloc V6. Clin d’œil : le projet avait germé après une proposition d’étude de Twingo à moteur Ferrari. La filiation directe avec la R5 Turbo flotte dans l’air. Sur circuit ou en balade rugueuse, la Clio V6 retient l’attention :

  • tout ici respire l’audace, le savoir-faire artisanal et une dose de passion rare dans le palmarès industriel français.

Quels conseils avant d’acheter ou collectionner une Clio 2 V6 (ou sa miniature) ?

La Clio 2 V6 titille la curiosité, mais il serait naïf d’imaginer acquérir ce modèle comme n’importe quelle sportive. Avant toute démarche, il convient de prendre pleinement conscience de sa rareté :

  • seulement 1513 exemplaires pour la première phase, ce qui suffit à en faire une véritable fierté de la production française.

Côté budget, la sélection se fait au portefeuille :

  • 240 000 francs à la sortie,
  • 39 700 euros pour la phase 2 en 2003,
  • et aujourd’hui, des prix qui ne cessent de grimper sur le marché de la collection.

L’acquisition d’une Clio V6 demande méthode et vigilance. Examiner l’historique, vérifier le sérieux du suivi, garantir la présence de toutes les factures : ce sont des étapes décisives. La mécanique, exigeante, attend qu’on la respecte sur chaque point d’entretien. Certaines pièces deviennent rares, on recommande donc de s’entourer de connaisseurs :

  • les membres du Forum Clio V6 Passion restent une ressource précieuse pour dénicher les bonnes informations ou pièces adaptées.

Il vaut mieux s’orienter vers des modèles restés proches de l’origine, loin des transformations risquées.

On note aussi une véritable passion pour les miniatures : ces répliques, souvent produites en éditions limitées par Norev ou Minichamps, se vendent très bien auprès des collectionneurs méticuleux. Un point s’impose systématiquement :

  • l’authenticité avant tout, qu’il s’agisse de métal ou de résine.

Inspecter l’intégrité, l’emballage d’origine, et se référer aux côtes affichées sur les plateformes spécialisées reste un réflexe avisé.

Avec la Clio V6, l’exception domine :

  • aucune place à l’erreur, que ce soit derrière un volant ou devant une vitrine de collection.

Renault Clio 2 V6 en pleine vitesse sur circuit

Accessoires, entretien et astuces pour profiter pleinement de cette icône

Pour savourer chaque instant au volant de la Clio 2 V6, rien ne remplace les accessoires d’origine. Les sièges Recaro, une sellerie dédiée, le pommeau marqué, chaque détail authentique conforte son caractère. Les jantes d’époque, parfois fatiguées, méritent parfois une restauration pointue. Quant à la monte pneumatique, les Michelin Pilot Sport restent indétrônables pour profiter réellement des qualités dynamiques du modèle.

Un entretien irréprochable s’impose : passer par des spécialistes, soigner la distribution difficile d’accès, surveiller de près trains, boîte et système de refroidissement sont incontournables. Un carnet à jour, des factures nettes : voilà qui protège la valeur de la voiture.

Les propriétaires les plus engagés partagent volontiers quelques conseils : chauffer paisiblement la mécanique, éviter la brutalité à froid, contrôler régulièrement l’état des joints et des durites. Ici, aucune place à la précipitation ou à l’approximation, l’expérience de conduite réclame doigté et anticipation, bien loin de ce que proposent les assistances électroniques actuelles.

Pour qui veut explorer le potentiel de cette auto, la piste révèle le caractère entier de la Clio V6. Mais attention : cette aventure mobilise du temps, de la patience et une vraie détermination. À l’improviste, la Clio 2 V6 oublie la demi-mesure. Ni objet figé, ni voiture surcotée, elle continue de rassembler autour d’elle amateurs de sensations et collectionneurs intrépides. Le jour où vous la croisez, impossible de détourner le regard : l’esprit du sport automobile français vibre encore sous ses traits ramassés.

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